Sédentarité au bureau : l’ANSES appelle à bouger toutes les 30 minutes

Ce mardi 8 octobre 2025, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) publiait une mise à jour de ses recommandations sur l’activité physique. Et le message a le mérite de faire réfléchir : marcher ne serait-ce que 5 minutes toutes les 30 minutes permettrait d’atténuer significativement les effets de la sédentarité.

Même à faible intensité, cette micro-activité améliore la glycémie, l’humeur, la concentration, et réduit les risques métaboliques. À la clé : une routine simple, quasi universelle, aux effets immédiats sur la santé.

Car aujourd’hui, la sédentarité s’est installée dans nos vies sans faire de bruit. Sept heures : c’est le temps moyen que les Français passent assis chaque jour. Parfois devant un écran, souvent sans interruption. Le télétravail, la voiture, les open spaces figés : tout concourt à nous maintenir immobiles.

Ce nouvel avis de l’ANSES repose donc sur une évidence que beaucoup refusent encore d’admettre : ce n’est pas la position assise en soi qui est délétère, c’est sa durée. Rester immobile trop longtemps, voilà le vrai problème.

La sédentarité : la menace fantôme

Travailler assis n’a rien d’exceptionnel. Ce qui l’est, en revanche, c’est l’ampleur des dégâts que cette posture prolongée provoque.

Selon l’ANSES, plus de 37 % des adultes passent plus de 8 heures par jour en position assise. À cette durée s’ajoute souvent une activité physique insuffisante. Le cocktail est explosif, augmentant les risques de diabète de type 2, d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de troubles musculosquelettiques, ou encore de fatigue chronique. Certains cancers sont aussi concernés.

L’étude rappelle que ce sont les interruptions de la position assise qui font toute la différence. La simple action de vous lever, marcher quelques minutes, ou monter un escalier suffit à déclencher une série de bénéfices physiologiques. Mais encore faut-il le faire assez souvent.

Ce que recommande l’ANSES

L’Agence ne se contente pas de faire le constat (alarmiste, à juste titre) de la situation. Elle propose une solution simple : marcher 5 minutes toutes les 30 minutes.

Même à une intensité faible à modérée, cette routine suffit à améliorer la glycémie, l’insulinémie, la circulation sanguine. Et ce n’est pas tout. Les bénéfices sont aussi cognitifs : meilleure attention, meilleure humeur, réduction de la fatigue mentale.

À l’échelle d’une journée de travail, les effets s’additionnent. À l’échelle d’un mois, ils transforment la manière dont vous ressentez votre corps, votre énergie, votre posture.

« Ces effets bénéfiques sont observés lorsque la position assise est rompue régulièrement et dans l’idéal toutes les 30 minutes », explique Perrine Nadaud, adjointe au chef de l’unité Activité physique de l’ANSES.

Le mouvement, encore et toujours

Cette prise de parole de l’ANSES arrive à point nommé, quelques mois après la publication d’articles fustigeant le bureau Assis Debout. Au cœur des critiques : le fait que la station debout prolongée ne soit pas meilleure pour la santé… sans grande surprise.

Ce rapport de l’ANSES a le mérite de mettre les points sur les i, et de rappeler que passer d’une position statique à une autre n’est pas une solution. La solution, c’est le mouvement, et la régularité des interruptions.

Un bon repère pour se lancer et apprendre à se mettre en mouvement ? La méthode 20-8-2 :

20 minutes assis,
8 minutes debout,
2 minutes d’activité (marche, étirement, déplacement).

Ce rythme favorise la circulation, mobilise la colonne vertébrale, soulage les muscles profonds, relance la concentration. Ce n’est pas un marathon. C’est un réflexe. Et comme tout réflexe, ça se travaille.

Comment appliquer ces recommandations anti-sédentarité au bureau ?

Le choix d’un mobilier actif : découvrez le bureau Assis Debout

Le bureau Assis Debout vous permet d’alterner facilement vos postures. Certains modèles vous rappellent même, à l’aide d’un timer, de changer de position ! Avec les consoles de commande nouvelle génération, il suffit d’un clic pour changer de position : rapide, efficace, et sans interruption dans votre travail.

Le bureau Assis debout vous permet également de changer de position selon certaines tâches :

vous pouvez rester debout lors de calls afin de mieux faire circuler votre énergie,
vous pouvez redescendre le standing desk pour écrire ou vous concentrer,
et enfin, vous pouvez profiter de chaque transition pour vous étirer, faire quelques pas, et respirer. Voire vous faire un café, qui sait ?

Un mobilier bien choisi, c’est un environnement qui pousse au mouvement. Sans y penser.

Des rappels, pas des injonctions

Difficile de se (re)mettre en marche ? Posez une alarme toutes les 30 minutes pour vous rappeler de vous lever, ou demandez à votre collègue préféré de vous rappeler de bouger. Certains bureaux Assis Debout nouvelle génération, comme le bureau réglable ADVANCED GO ou ADVANCED PRO, possèdent un timer intégré pour plus de praticité. L’idée n’est pas de vous interrompre brutalement, mais de provoquer un micro-mouvement :

aller remplir sa gourde,
bouger les épaules, la nuque,
prendre un appel en marchant.

Des habitudes collectives

Dans les open spaces, les comportements se copient. Une entreprise qui valorise les réunions debout, les temps de pause actifs, ou encore les aménagements ergonomiques diffuse une nouvelle culture du travail. Loin des mesures pansement dédiés à la QVT (comme le babyfoot en salle de pause ou les boissons chaudes en accès libre), ces mesures ont un réel impact sur le bien-être des collaborateurs.

Et ce n’est pas un caprice RH : un salarié actif, c’est un salarié plus alerte, en meilleure santé, plus créatif

Vous avez 30 minutes

Pas besoin de faire 10 000 pas par jour. Pas besoin de tapis de course au bureau non plus.

Juste une montre, et l’envie de rester en bonne santé, avec un aménagement qui suit votre rythme et libère vos mouvements.

Toutes les 30 minutes, un petit mouvement. Une micro-pause. Une respiration. La sédentarité n’est pas une fatalité. C’est un mode de vie. Et un mode de vie, ça se change !