Quelle chaise de bureau ergonomique choisir ?
C’est une découverte que de nombreux télétravailleurs ont déjà faite : une assise mal adaptée peut vite devenir source d’inconfort, de fatigue… voire de douleurs chroniques ! À l’inverse, une bonne chaise de bureau peut sauver vos journées (et surtout votre dos !). Et c’est bien normal : l’une des missions d’une chaise ergonomique est de soutenir votre posture tout en suivant vos mouvements.
Mais choisir une bonne chaise de bureau, ce n’est pas toujours évident. Au delà du design, les sièges ergonomiques cachent souvent un petit trésor de technologie pas toujours très intelligible. Accoudoirs en 2D ou 4D, réglage intuitif, l’appui-tête 1D ou 2D : comment s’y retrouver ? Dans cet article, nous vous guidons pas à pas pour mieux comprendre les réglages essentiels d’une chaise de bureau, et ainsi faire un choix éclairé. Suivez le guide !
La hauteur de votre chaise de bureau, un réglage fondamental
C’est le réglage de base, présent sur quasiment toutes les chaises de bureau : la possibilité d’ajuster la hauteur de l’assise grâce à un vérin à gaz. En tirant sur une manette située sous le siège, on monte ou on descend la chaise de bureau pour l’adapter à sa morphologie et à la hauteur du plan de travail. Ce mécanisme simple est pourtant crucial pour adopter une posture de travail saine.
Concrètement, une bonne hauteur d’assise permet de garder :
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les pieds à plat sur le sol,
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les genoux pliés à 90°,
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et le bassin légèrement au-dessus des genoux.
Cette position garantit un bon alignement de la colonne vertébrale, limite la pression sous les cuisses et favorise la circulation sanguine. C’est la base d’une posture assise ergonomique. Certaines chaises, pour des raisons esthétiques, font l’impasse sur ce réglage. C’est un vrai signal d’alerte. Si l’assise est fixe et ne vous permet pas d’ajuster votre position à votre taille ou à votre bureau, fuyez : ce type de siège ne peut pas vous accompagner dans un usage professionnel ou prolongé.
Le dossier, soutien actif de votre dos
C’est l’un des éléments les plus techniques d’une chaise de bureau ! Un bon dossier ne se limite pas à un bon rembourrage : il combine un revêtement adapté, une structure interne pensée pour suivre la colonne vertébrale, et des mécanismes d’inclinaison qui accompagnent vos mouvements tout au long de la journée.
L’importance du tissu et du revêtement
On a souvent envie, au premier abord, de se lover dans une chaise de bureau au dossier bien rembourré. Mais en réalité, le confort d’une chaise ergonomique passe aussi par l’aération. C’est pour cette raison que de plus en plus de chaises de bureau premium utilisent un tissu en mesh technique.
Ce type de maille laisse circuler l’air, évite la transpiration dans le dos et maintient une température agréable, même après plusieurs heures d’utilisation. Contrairement aux tissus classiques, le mesh est conçu pour ne pas s’affaisser avec le temps : il garde sa tension, son maintien et épouse la forme du dos sans se déformer. C’est un vrai atout pour un usage intensif.
La structure dorsale, intelligente et dynamique
C’est le squelette du dossier. Elle doit épouser la courbure naturelle du dos, avec un bon soutien au niveau lombaire. Certains modèles proposent un renfort lombaire ajustable, en hauteur et parfois en profondeur. C’est ce qui permet à la chaise de bureau de s’adapter à votre dos, et non l’inverse !
Sur certaines chaises de bureau très techniques, on trouve même des systèmes de soutien « dynamiques » : des mécanismes intelligents qui accompagnent les micro-mouvements du dos tout au long de la journée. Ils ajustent automatiquement la pression ou l’angle de soutien en fonction de vos changements de posture, sans que vous ayez besoin d’y penser. C’est particulièrement utile dans un environnement de travail actif ou en complément d’un bureau Assis Debout.
Le réglage de l’inclinaison
Changer de posture au fil de la journée est essentiel pour éviter les tensions. Mais encore faut-il que votre chaise de bureau suive. Sur les modèles bas de gamme, l’inclinaison se limite souvent à une légère bascule du dossier, sans réglage précis, juste de quoi s’étirer ponctuellement.
Les chaises ergonomiques plus abouties offrent en revanche un mécanisme synchrone : le dossier et l’assise s’inclinent de façon coordonnée, en maintenant un bon appui du dos, quelle que soit la position. Ce système est généralement personnalisable pour que chacun puisse ajuster la chaise à son rythme de travail.
Certains fauteuils de direction haut de gamme, comme ceux proposés par AUM WORLD, intègrent en plus un dispositif anti-retour, qui empêche le dossier de revenir brutalement en position initiale lorsqu’on le déverrouille.
Une bonne chaise de bureau, c’est aussi une assise confortable
Attention au poids maximal !
Assurez-vous que votre chaise de bureau convienne à votre gabarit. Chaque chaise ergonomique possède une charge maximale recommandée, en général autour de 120 kg. C’est un point à vérifier impérativement : au-delà, les composants (vérin, base, roulettes) risquent de s’user prématurément, voire de casser. Une chaise de bureau mal dimensionnée peut aussi fausser la posture, car elle ne réagit plus comme prévu aux mouvements du corps.
A propos de la densité de la mousse
Le confort d’assise dépend surtout de la densité de mousse : en dessous de 40 kg/m³, la mousse s’écrase rapidement. Entre 50 et 60 kg/m³, on atteint un bon compromis entre maintien et longévité, surtout pour une utilisation quotidienne. Certaines chaises du bureau, comme l’ULTIME, affichent une densité de 75 kg/m³.
Attention cependant : cela ne signifie pas que seules les assises en mousse sont confortables ! Certaines chaises de bureau sont garnies de maille tendue et / ou de mousse injectée, qui offrent une excellente résistance, tout en restant respirants.
Réglage de la profondeur d’assise de votre chaise de bureau
Certaines chaises de bureau permettent de faire glisser l’assise d’avant en arrière, pour ajuster la profondeur. Ce réglage est clé pour adapter le siège à la longueur des jambes : trop courte, l’assise ne soutient pas suffisamment les cuisses ; trop longue, elle bloque la circulation derrière les genoux. Une assise bien réglée laisse un espace de deux à trois doigts entre l’arrière du genou et le bord du siège.
Des accoudoirs réglables sinon rien !
Accoudoirs fixes : attention aux compromis
Sur les modèles entrée de gamme ou sur certaines chaises très orientées design, on trouve encore des accoudoirs fixes, impossibles à régler. C’est un point de vigilance : si les accoudoirs ne tombent pas naturellement sous vos avant-bras, ils deviennent inutiles, voire gênants. Dans certains cas, ils empêchent même de rapprocher correctement la chaise du bureau.
Accoudoirs réglables : 2D, 3D, 4D, qu’est-ce que ça change ?
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Les accoudoirs 2D se règlent en hauteur uniquement. C’est le strict minimum pour éviter de hausser ou baisser les épaules.
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Les accoudoirs 3D permettent d’ajuster la profondeur ou la largeur. C’est utile pour rapprocher les accoudoirs de votre corps ou les reculer selon la tâche que vous êtes en train d’effectuer.
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Les accoudoirs 4D permettent en plus une rotation, pour s’adapter à différentes positions de travail (frappe clavier, dessin, lecture…).
Les bons accoudoirs permettent de garder les coudes proches du corps, les avant-bras détendus, sans effort musculaire. Un mauvais positionnement, ou un réglage impossible, entraîne vite des tensions dans les épaules, la nuque ou les poignets.
L’appui-tête : utile… mais pas pour tout le monde
L’appui-tête peut faire une vraie différence pour ceux qui passent de longues heures assis ou qui utilisent leur chaise de bureau en position inclinée. Mais il n’est pas indispensable à tous les profils !
1D, 2D, 3D : quelle différence ?
Les appuis-têtes 1D se règlent en hauteur uniquement. Ils s’adaptent à la taille de l’utilisateur, mais ne tiennent pas compte de la courbure du cou.
Les appuis-têtes 2D en revanche se règlent en hauteur et en inclinaison. Ce type d’appui-tête suit mieux la forme de la nuque et permet un contact précis, sans forcer la tête vers l’avant. Le réglage en inclinaison est particulièrement utile pour les personnes de grande taille ou celles qui utilisent souvent l’inclinaison du dossier.
Les appuis-têtes 3D ajoutent un réglage en profondeur : on peut les avancer ou les reculer pour ajuster la position du point d’appui. Ce niveau de réglage offre un confort cervical maximal.
Intégré ou en option ?
Certains fauteuils intègrent un appui-tête fixe, parfois non réglable, notamment sur des modèles orientés design. D’autres le proposent en option, voire en version amovible. C’est un bon compromis si vous hésitez sur son utilité ou si vous souhaitez une chaise plus compacte.
L’appui-tête est-il toujours utile sur une chaise de bureau ?
Pas forcément. Si vous travaillez dans une posture très active, souvent debout ou sans jamais incliner le dossier, un appui-tête risque simplement de prendre de la place. En revanche, pour les utilisateurs qui aiment s’incliner régulièrement ou faire de courtes pauses en position semi-allongée, il peut nettement améliorer le confort.
Les réglages d’une chaise de bureau peuvent sembler très techniques (et ils le sont !), mais ils sont essentiels pour garantir une posture saine et confortable. En les comprenant, vous pouvez cibler ceux qui seront vraiment utiles selon votre usage, que vous soyez en télétravail, en open space ou en posture dynamique avec un bureau Assis Debout.
Vous avez un doute ? Le service client AUM WORLD est là pour vous accompagner :
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