Happy Washing VS bien être au travail : la vérité

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Pour qui s’intéresse de près à la question de la QVT, deux dates importantes approchent : la journée mondiale du bien-être (le 11 juin) et la semaine pour la qualité de vie au travail (du 20 au 24 juin 2022). Vous avez déjà zyeuté avec intérêt les articles de blogs rédigés par AUM WORLD, ou mieux ! vous avez peut-être déjà craqué pour l’un de nos bureaux électriques variables en hauteur ? Alors vous savez forcément que notre démarche industrielle se fonde sur la conception de mobilier de bureau ergonomique dont l’objectif est clair : faire du bureau, un allié bien-être.

Rien d’étonnant donc si nous prenons la parole à l’occasion de ces événements ! Mais la QVT, c’est quoi au juste ? Quels critères déterminent la qualité de vie au travail ? Et le bien-être dans l’univers professionnel, de quoi dépend-il donc ? D’un jus d’orange pressé à votre arrivée et d’un cours de méditation pleine conscience ? On n’est pas très sûr… et d’ailleurs, certaines voix n’hésitent plus désormais à dégommer le « happiness washing ».

Santé et bien-être au travail ne dépendent pas de quelques changements anecdotiques, mais de mesures fortes. Elles peuvent aller d’un équipement de bureau adéquat à un modèle de management soucieux du développement des équipes, en passant par en passant par la mise en place d’instances référentes ou la prise en compte de l’équilibre vie perso/ vie pro. Car fondamentalement, la QVT dépend de la santé physique et mentale. Et après ça, pourquoi pas un jus d’orange pressé…


Rustine versus roue neuve

Vous nous trouvez un peu rabat-joie, parce que vous aimez votre work-apéro du jeudi ou le prof de yoga musclé qui vous donne 1h de cours le mardi entre 13h et 14h. Mais êtes-vous bien sûr que c’est cela qui vous apporte véritablement du bien-être au travail ?

De fait, on peut déjà se féliciter de l’apparition récente de la prise en compte de la qualité de vie au travail. Mais trop souvent, cette notion ne finit par recouvrir que des « mesurettes » sans impact réel sur le vécu quotidien des professionnels. Appliquer une rustine, certes, cela peut permettre de continuer de rouler… mais beaucoup moins bien que si la roue était totalement remplacée.


Histoire résumée de la QVT

Comme souvent, ce sont nos amis anglo-saxons qui ont été précurseurs. Dès les années 1960, apparaît outre-atlantique la notion de « Quality of Work Life ». Mais en France, il faut attendre 2013 pour voir surgir l’acronyme QVT, pour qualité de vie au travail. Il est introduit par l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013, qui précise :

« la qualité de vie au travail désigne et regroupe les dispositions :
– fluidifiant l'organisation du travail et les modes de travail, favorisant la régulation de la charge de travail, permettant ainsi un travail de qualité ;
– préservant la santé physique et mentale des salariés ;
– facilitant l'équilibre vie professionnelle/vie privée »

Deux ans plus tard, la loi Rebsamen fixe la QVT dans le code du Travail, en demandant à ce qu’elle soit inclue dans les négociations annuelles obligatoires (NAO). Impossible donc désormais pour les entreprises de ne pas s’en préoccuper. Mais concrètement, quelles transformations la qualité de vie au travail a-t-elle induit dans les entreprises ?

Si le concept a émergé, c’était bien pour tenir compte des problèmes de santé physiques et psychiques (notamment l’augmentation des burn-out), rencontrés par les salariés… et ainsi traiter la question de l’absentéisme professionnel. Mais cela a-t-il fonctionné ?


Les causes de l’absentéisme maladie dans l’univers professionnel

Fin décembre 2021, Malakoff Médéric a publié son dernier baromètre Absentéisme Maladies. Plusieurs enseignements intéressants sont à en tirer. D’une part, l’étude révèle un taux annuel d’absentéisme élevé : 38% des salariés ont été absents pour maladie en 2021. D’autre part, le baromètre revient sur les causes de l’absentéisme : si 22% sont liés à des maladies dites ordinaires, 18% viennent de troubles musculo-squelettiques (TMS, dont mal de dos) et 15% de troubles psychologiques (le reste étant lié à des accidents et au COVID). Autrement dit, le tiers de l’absentéisme en milieu professionnel peut être rattaché pour partie aux conditions de travail… et donc à la QVT.

Fatigue, stress, démotivation et douleurs physiques ne sont donc en rien à prendre à la légère. Afin de contrecarrer leur impact en termes de santé publique et dans le fonctionnement des entreprises, il est primordial de mettre en place des mesures pour mieux les prendre en charge.




« QVT bullshit », « Happiness washing » : pourquoi en arrive-t-on là ?

La santé physique et mentale des salariés et professionnels est donc un point-clé au cœur de la Qualité de Vie au Travail. Pour autant, depuis l’émergence et l’inclusion dans la loi de cette notion, les transformations sont encore lentes à surgir. Plus problématique encore, une forme de défiance envers la QVT est apparue. Pourquoi ?

Parce que pour certains, la QVT est très reliée à l’apparition d’un type de poste : le CHO, ou Chief happiness Officer. Lorsque ce job a vu le jour, d’abord dans l’univers start-up avant de toucher de plus grandes entreprises, de nombreux médias ont relayé le travail du CHO en le résumant ainsi : organisation d’afterworks, de séminaires team-building et mise en place d’un espace babyfoot au sein de l’entreprise…

Autant d’actions qui sous l’étiquette « qualité de vie au travail » concernent en fait la périphérie du travail, et ne s’attaquent pas aux problèmes de fond que sont : le bien-être physique, les questions de reconnaissance, de bon management, de potentiel d’évolution, d’équilibre vie professionnelle/ vie personnelle, etc.

Tout comme des voix s’élèvent contre le « green washing », c’est désormais le « happiness washing » qui est pointé du doigt et dénoncé comme n’apportant pas de solutions véritables aux problèmes de qualité de vie au travail.


Les leviers efficaces du bien-être au travail : de la QVT à la QVCT

La réflexion sur la QVT continue cependant de se développer. Preuve en est l’élargissement de l’acronyme depuis fin 2020. L’Accord National Interprofessionnel parle désormais de QVCT pour : Qualité de vie et des conditions de travail, une façon de mieux prendre en compte les sujets de santé et de réalisation personnelle.

Les leviers évoqués pour favoriser la QVCT ont trait essentiellement à la prévention, à la protection des salariés et à la mise en place d’instances claires relatives aux problématiques de santé, au sein des entreprises.

Beaucoup de chantiers en perspective pour transformer l’environnement de travail et offrir un bon accompagnement favorable à une meilleure santé physique et psychique !




Et le bureau Assis Debout dans tout ça ?

Revenons aux derniers chiffres du baromètre annuel Malakoff – Médéric sur l’absentéisme maladie, et arrêtons-nous sur un chiffre : les 18% d’absence liés aux TMS (troubles musculo-squelettiques). Ce chiffre conséquent masque une autre réalité : la longue durée des arrêts provoquée par ces troubles musculo-squelettiques.

Lombalgie, tendinite, syndrome du canal carpien, épicondilyte (aussi appelée tennis elbow)… sont autant de maux souvent dus à la posture de travail. Ces affections de longue durée s’expliquent en grande partie par une mauvaise position assise prolongée (pour les maux de dos) et une mauvaise position des coudes et des poignets face à l’ordinateur.

Pour y remédier, le bureau à hauteur réglable est un très précieux allié pour la QVCT ! En effet, ce type de bureau ergonomique, permet grâce au changement de position qu’il implique (d’assis à debout), de mettre le corps en mouvement. Résultat : moins de tassement de vertèbres, un dos plus musclé…et des lombalgies moins fréquentes. Autre solution, recourir à des assises ergonomiques (fauteuils, ballons…) qui préviennent les mauvaises postures et renforcent la musculature lombaire.

Quant aux TMS touchant les articulations (poignet, coude) et la main, ils peuvent aussi être limités grâce à un mobilier de bureau ergonomique. Le seul fait de choisir correctement la hauteur de son bureau réglable, et d’ajuster ainsi l’angle du coude sur le plan de travail permet de réduire les risques de TMS.




Quand le télétravail s’invite dans la discussion

La Fabrique Spinoza, qui réfléchit à la place du bonheur au sein de la société, a créé en 2021 un nouvel indice de QVT. Baptisé QV2T, cet indice fait entrer dans la discussion QVT les conditions de télétravail… et quoi de plus nécessaire après les transformations liées à l’irruption du COVID 19.

La pandémie a en effet profondément modifié les habitudes de travail, en instaurant dans beaucoup d’entreprises des journées de télétravail obligatoires. Il est donc désormais crucial pour les employeurs de réfléchir également à la santé de leurs salariés lorsqu’ils travaillent à domicile.

Cependant l’observatoire de la Fabrique Spinoza se penche avant tout sur la question du bien-être moral des actifs, en s’attardant sur les problématiques de stress, de fatigue et de préoccupation liée au COVID. Mais ne faudrait-il pas y rajouter la question de la santé physique ? En effet, qui dit télétravail, ne dit pas nécessairement équipement de bureau adéquat…

Nombre d’actifs se retrouvent à télétravailler dans une cuisine, sur une table de salle à manger, voire dans un canapé. L’absence de mobilier de bureau ergonomique pour les journées de télétravail pourrait rapidement devenir la cause de nouvelles maladies professionnelles.

Il y a donc fort à parier que les instances en charge de la qualité de vie au travail en entreprise vont bientôt devoir se pencher sur la question de l’équipement de bureau à domicile. De là à dire que le recours à un bureau à hauteur réglable sera bientôt encouragé (voire subventionné) pour le télétravail, il n’y a qu’un pas…

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