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Que signifie s’asseoir de manière ergonomique ?

Que signifie s’asseoir de manière ergonomique ?

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S’asseoir ne veut pas seulement dire garder le dos droit. Découvrez ce que signifie vraiment une assise ergonomique et comment prévenir les effets de la sédentarité au travail.

Sommaire

    S’asseoir est un geste quotidien auquel nous prêtons rarement attention. Pourtant, il engage tout notre corps, de la colonne vertébrale aux muscles des jambes, en passant par la respiration et la circulation sanguine. Si l’on pense instinctivement que bien s’asseoir revient simplement à garder le dos droit, la réalité est bien plus complexe. L’ergonomie ne se réduit pas à une posture figée : elle consiste à adapter l’environnement de travail, les habitudes et les mouvements aux besoins physiologiques réels de l’être humain.

    Aujourd’hui, la problématique est d’autant plus centrale que la sédentarité explose. Selon une étude OpinionWay publiée en juillet 2025 pour la Fondation d’entreprise Harmonie Mutuelle, 24% des Français se disent conscients des effets délétères de l’inactivité prolongée. Pourtant, 60% des actifs travaillant en bureau restent assis au moins la moitié de la journée, dont 37% plus de cinq heures d’affilée devant un écran. Ce paradoxe illustre bien la difficulté à transformer la prise de conscience en véritables pratiques. Même si une majorité affirme s’étirer ou se lever régulièrement, soixante et onze pour cent aimeraient travailler de façon plus dynamique, par exemple debout ou en marchant.

    Alors, que signifie réellement "s’asseoir de manière ergonomique" ? Cette question mérite d’être explorée à travers plusieurs dimensions : les enjeux de santé liés à l’assise prolongée, les principes fondamentaux d’une bonne posture, le rôle clé du mobilier et des accessoires, mais aussi la nécessité de redonner une place au mouvement.

    Comprendre les enjeux de l’ergonomie assise

    Rester assis n’est pas une posture naturelle pour le corps humain, conçu à l’origine pour l’action et la mobilité. Les recherches menées par l’Institut national de recherche et de sécurité) montrent que l’assise prolongée exerce des contraintes importantes sur la colonne vertébrale et les disques intervertébraux. Elle favorise également la contraction continue de certains groupes musculaires, ce qui génère raideurs et douleurs. Sur le long terme, cette sédentarité peut contribuer à l’apparition de troubles musculosquelettiques, mais aussi de pathologies métaboliques comme le diabète de type 2 ou des maladies cardiovasculaires.

    Santé Publique France rappelle d’ailleurs que le temps passé assis constitue aujourd’hui un facteur de risque indépendant, au même titre que le tabac ou la mauvaise alimentation. Autrement dit, même les personnes qui pratiquent une activité physique régulière en dehors du travail peuvent souffrir des conséquences d’une position assise prolongée.

    L’ergonomie appliquée à l’assise vise précisément à limiter ces effets en trouvant un équilibre entre confort immédiat, prévention des douleurs et préservation de la santé à long terme.

    Les principes fondamentaux d’une assise ergonomique

    Bien s’asseoir ne signifie pas rester immobile dans une position jugée "parfaite". Au contraire, l’ergonomie met en avant l’idée d’une posture ajustable, qui respecte les courbures naturelles du corps et permet une certaine liberté de mouvement.

    L’un des repères essentiels est l’angle formé par les articulations. Les pieds doivent être bien posés au sol pour assurer une stabilité. Les genoux idéalement fléchis à 90 degrés garantissent une bonne répartition du poids et évitent les compressions sanguines. Le bassin doit rester légèrement incliné vers l’avant afin de conserver la courbure lombaire naturelle. Le dos, quant à lui, doit être soutenu par un dossier adapté qui accompagne la cambrure des reins sans forcer.

    Les épaules relâchées et les avant-bras posés à hauteur du bureau contribuent à limiter les tensions dans la nuque et les trapèzes. Enfin, la tête doit rester dans l’axe du tronc, le regard légèrement orienté vers le bas plutôt que constamment tiré vers l’avant. Ces ajustements peuvent sembler simples, mais ils font toute la différence sur une journée entière de travail.

    Le rôle essentiel de la chaise de bureau ergonomique

    Si la posture dépend en partie des habitudes individuelles, elle est surtout conditionnée par la qualité du mobilier. Une chaise ergonomique n’est pas un accessoire de luxe, mais un véritable outil de santé. Contrairement aux sièges standards, elle permet d’adapter chaque réglage aux besoins morphologiques de l’utilisateur.

    La hauteur d’assise doit pouvoir être ajustée de façon à ce que les pieds touchent le sol sans effort. La profondeur d’assise, trop souvent négligée, est également déterminante : une assise trop longue empêche le dos de s’appuyer correctement sur le dossier et coupe la circulation à l’arrière des jambes, tandis qu’une assise trop courte réduit le soutien. Le dossier, quant à lui, doit être inclinable et doté d’un soutien lombaire ajustable. Les accoudoirs, réglables en hauteur et en largeur, permettent de soulager les épaules et d’éviter que les avant-bras ne restent suspendus dans le vide.

    Chez AUM WORLD, nous avons constaté dans nos échanges B2B avec de grandes entreprises que la mise à disposition de chaises ergonomiques, bien réglées dès le départ, réduit significativement les plaintes liées aux douleurs dorsales. Cet investissement, longtemps vu comme secondaire, devient aujourd’hui central dans toute politique de qualité de vie au travail.

    Bureau et accessoires : compléter l’ergonomie de l’assise

    La chaise n’est qu’un maillon de la chaîne. Pour s’asseoir de manière ergonomique, l’environnement de travail dans son ensemble doit être pensé. Le bureau joue un rôle fondamental. Un bureau trop haut oblige à hausser les épaules, un bureau trop bas provoque un enroulement du dos. C’est pourquoi les bureaux réglables en hauteur apportent une réponse concrète. Ils permettent d’ajuster la surface de travail à la morphologie de chacun, mais aussi d’alterner entre positions assise et debout.

    Les accessoires complètent ce dispositif. Un repose-pieds peut être utile lorsque les pieds ne touchent pas parfaitement le sol, notamment pour les personnes de petite taille. Un support d’écran réglable en hauteur évite les flexions prolongées de la nuque. L’éclairage, enfin, participe indirectement à l’ergonomie de l’assise : un poste mal éclairé conduit souvent à avancer le buste et à contracter la nuque pour mieux voir.

    S’asseoir ergonomiquement, c’est aussi bouger

    L’erreur la plus fréquente est de croire qu’une posture ergonomique permet de rester assis sans danger pendant des heures. Or, le principe même de l’ergonomie moderne repose sur la variabilité des positions. Changer régulièrement de posture, se lever quelques minutes toutes les heures, effectuer des étirements simples : autant de gestes qui réduisent la fatigue et améliorent la circulation sanguine.

    L’étude OpinionWay pour Harmonie Mutuelle montre que 65% des actifs disent déjà pratiquer ces pauses régulières, mais qu’une majorité souhaiterait aller plus loin. 71% aimeraient travailler debout ou en marchant, preuve d’une attente forte en matière de solutions concrètes. Les bureaux Assis Debout, de plus en plus présents dans les entreprises comme au domicile, répondent à cette aspiration. Ils permettent d’alterner les positions de manière fluide, d’introduire du mouvement dans la journée et de réduire l’effet délétère de la station assise prolongée.

    Les recommandations de l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) vont dans le même sens : l’organisation du travail doit encourager les temps de pause active, mais aussi le travail collaboratif en mouvement. L’ergonomie ne se limite donc pas au mobilier, elle implique une réflexion globale sur les habitudes professionnelles.

    Les erreurs fréquentes à éviter

    Malgré toutes les connaissances disponibles, certaines erreurs persistent. La première est de s’asseoir trop bas, ce qui entraîne un enroulement du dos et une flexion excessive des hanches. À l’inverse, une assise trop haute prive les pieds de contact avec le sol et crée des tensions dans les jambes. Beaucoup ont aussi tendance à croiser les jambes, ce qui nuit à la circulation sanguine et provoque des déséquilibres musculaires.

    S’avachir dans son siège ou coller son écran trop bas fait également partie des mauvaises habitudes. Ces postures, confortables sur le moment, favorisent à long terme les douleurs cervicales et dorsales. Enfin, négliger les réglages de la chaise est une erreur courante : un siège ergonomique mal ajusté perd toute son efficacité. Il est donc essentiel de prendre le temps de régler chaque paramètre à sa morphologie.

    Conclusion

    S’asseoir de manière ergonomique ne se réduit pas à une consigne scolaire de "bien se tenir droit". C’est une démarche globale qui combine mobilier adapté, réglages personnalisés, habitudes de mouvement et prise de conscience des enjeux de santé. Dans un contexte où la sédentarité reste un défi majeur, il est temps de transformer nos intentions en pratiques réelles.

    Les particuliers comme les entreprises disposent aujourd’hui d’outils concrets : chaises ergonomiques, bureaux Assis Debout, accessoires adaptés. Mais l’ergonomie ne s’arrête pas au matériel. Elle implique d’écouter son corps, de varier les positions et de cultiver des rituels qui favorisent l’activité au quotidien. C’est en adoptant cette approche dynamique et personnalisée que chacun pourra préserver sa santé et retrouver du confort au travail, que ce soit au bureau ou en télétravail.

     

    Sources

    OpinionWay, Étude sur la sédentarité et le rapport des Français au travail de bureau "Les Français et la Sédentarité", pour la Fondation d’entreprise Harmonie Mutuelle, juillet 2025.

    INRS (Institut national de recherche et de sécurité), Postures de travail assises prolongées : risques et prévention, 2023.

    Santé Publique France, Activité physique et sédentarité en France, rapport 2022.

    Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail), Santé et qualité de vie au travail : guide ergonomie et organisation, 2024.

    Fondation d’entreprise Harmonie Mutuelle, Rapport sur la lutte contre la sédentarité au travail, 2025.

     

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